Conférence sur les Français Libres par Etienne Jacheet - Base aérienne 123 d'Orléans-Bricy, le

A la demande du Colonel Luc de Rancourt de Mimérand, le délégégué départemental de la France Libre du loiret a prononcé une conférence le lundi 28 mars 2011 au cours de laquelle a été projeté le film "La France Libre, une évocation" réalisé par le Ministère de la Défenxe et la Fondation de la France libre.

Mon Colonel,

Mesdames et Messieurs les Officiers et Sous-Officiers

 

Mon Colonel, vous m’avez demandé de faire aujourd’hui une intervention en tant que Délégué du Loiret de la Fondation de la France Libre et je vous en remercie vivement.

Notre Fondation a été créée au moment ou les différentes associations de Français Libres prononçaient leurs cessations d’activités. Notre Fondation a pour but de perpétuer le souvenir de tous ceux qui ont choisi, dès le 18 juin 1940 pour les premiers d’entre eux, de ne pas déposer les armes.

Le 10 mai 1940, l’Allemagne nazie attaque la Hollande, la Belgique et la France. C’est le début de la campagne de France.

Les forces en présence :

Après la mobilisation du 3 septembre 1939, date de la déclaration de guerre à l’Allemagne, l’armée française comptait 5 millions d'hommes encadrés par 120 000 officiers.

L'armée de terre française déployait, de la frontière Suisse à la mer du Nord, 2 240 000 combattants groupés en 94 divisions dont 20 d'active et 74 de réserve ? soit une infériorité numérique limitée de 12 % par rapport aux troupes de la Wehrmacht. Il faut rajouter l'armée française des Alpes face à l'Italie qui ne réussira jamais à envahir le sol français mais revendiquera et obtiendra une zone d’occupation au sud-est de la France. 600 000 hommes sont dispersés dans l'empire colonial français.

L’armement :

Côté français : 10700 canons, 3700 chars et 1400 avions.

Côté allemand : 14000 canons, 2550 chars et 4020 avions.

La différence viendra surtout de la tactique utilisée. Beaucoup des chars français avancent à la vitesse des fantassins. Excellents chars (B1 Bis par exemple) mais peu de divisions exclusivement blindées, contrairement aux panzerdivisionen allemandes.

Les dirigeants de la 3ème république et les stratèges militaires français, horrifiés par les pertes subies au cours de la 1ère guerre mondiale, avaient voulu établir, afin de mettre les hommes à l’abri, un mur entre la France et l’Allemagne qui portera le nom de son initiateur, le député André MAGINOT. Les derniers prisonniers de guerre de cette campagne le seront parmi les membres des équipages des forteresses de cette ligne par des troupes allemandes arrivant par le sud vers lequel les canons français ne pouvaient tirer.

Les troupes françaises les mieux équipées sont envoyées en Belgique au devant des troupes allemandes qui envahissent sans scrupule ce pays neutre, tombant ainsi dans le piège allemand. Hitler ne s'en tient pas seulement là. Conformément au plan du général von Manstein, il fait porter l’effort principal dans les Ardennes, région accidentée qui n'est pas protégée par les efficaces fortifications de la ligne Maginot. C'est ainsi que trois divisions blindées du général Guderian percent le front français du côté de Sedan alors que les stratèges français avaient déclaré impossible le passage de chars dans ce secteur.

À Paris, le 19 mai, désemparé par l'ampleur de la débâcle, le Président du conseil, Paul Reynaud, rappelle le général Weygand, 73 ans, et lui confie le poste de commandant en chef des armées en remplacement du généralissime Gamelin, âgé de 68 ans. Le général Guderian, qui a été l’artisan de la guerre associant blindés et avions est âgé de 52 ans. Le futur maréchal Rommel, spécialiste des blindés, est, quant à lui, âgé de 49 ans. Le général DE GAULLE est âgé de 50 ans.

Les troupes allemandes se ruent vers la Mer du Nord, fermant ainsi leur étau. Le 24 mai, ils prennent Boulogne, encerclent Calais et ne sont plus qu'à 35 kilomètres de Dunkerque.

Ce même jour, hitler donne l'ordre à ses troupes d'arrêter leur progression, avec l'espoir que les Anglais vont accepter d’entamer des négociations. Les Anglais en profitent seulement pour consolider leurs défenses autour de la poche de Dunkerque.

Winston CHURCHILL, nouveau premier ministre britannique nommé par le roi George VI le 10 mai, favorable de longue date à une guerre à outrance contre hitler, décide de faire rembarquer ses troupes à Dunkerque. Ce sera l'opération «Dynamo» : 300.000 soldats anglais et français sont évacués vers l'Angleterre, où les anglais se prépareront pour la contre-offensive qui débutera en Europe, sur les plages normandes, le 6 juin 1944.

Le 5 juin, Hitler donne l'ordre à ses troupes de reprendre leur progression mais il est trop tard. Il a commis là une erreur stratégique permettant aux Anglais de récupérer ainsi un nombre important de soldats qui s’avéreront indispensables pour la suite de la guerre.

La plupart des soldats français seront rapatriés en France, bien peu acceptant alors de rejoindre le général DE GAULLE.

Plus rien, après Dunkerque ne peut arrêter les allemands qui se ruent cette fois vers l’ouest et le sud.

Paris, décrété ville ouverte, est envahie le 14 juin.

Et pourtant cette armée française s’est battue. Il a été souvent dit et écrit que ce ne fut pas le cas. Que l’on se souvienne toujours de cette tactique utilisée par les allemands : « BLITZKRIEG » ou « guerre éclair » associant blindés et avions pour percer le front. Le peu d’unités spécifiquement blindées créées en France ont pourtant démontré alors leur capacité. Nous ne devons pas oublier les batailles de STONNE ou de MONTCORNET au cours desquelles les chars français, sans l’appui d’avions, ont été, un temps, victorieux. Mais pour le reste des membres de cette armée, confrontés aux moyens modernes de combat et à la tactique des Allemands, ce fut une épreuve terrible. Cette tactique, prônée inlassablement du côté Français au cours des années d’avant guerre par le Colonel DE GAULLE, avait pourtant fait ses preuves en Pologne, huit mois plus tôt, mais sans faire jaillir le moindre doute dans l’esprit des grands chefs militaires français.

Le dernier P, Albert Lebrun, nomme le 17 juin, le maréchal Pétain comme Président du Conseil (il sera le dernier de cette 3ème république si instable qui aura connu 44 gouvernements en 19 ans, l’intervalle entre les deux guerres mondiales).

Certains de ces gouvernements, et ces chefs militaires complètement dépassés, maréchal Pétain en tête, portent la lourde responsabilité de cette défaite.

Dès sa nomination, Pétain s’adresse aux français et dit particulièrement aux combattants dans ce discours radiodiffusé,

« Cest le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat ».

Cette phrase sera très grave de conséquence. Elle est en effet prononcée cinq jours avant la signature de l’armistice. Il est signé le 22 juin 1940, dans la clairière de Rethondes, dans le wagon où avait été signée la capitulation allemande de la 1ère guerre mondiale, le 11 novembre 1918. Elle a immédiatement des conséquences dramatiques car beaucoup de combattants se sont dit « c’est fini » ! Ils ont cessé le combat et des centaines de milliers d’entre eux ont été, au cours de ces cinq jours, faits prisonniers.

Les conséquences immédiates ont été dramatiques pour ces « glorieux combattants de 40 ».

En 44 jours, la France, qui ne comptait alors que 40 millions d’habitants, a eu à déplorer 100 000 tués, 250 000 blessés et 21000 morts civils.

1 800 000 officiers, sous-officiers et soldats français, prisonniers de guerre, sont conduits en Allemagne dans 75 prisons que sont les Oflag, camps d’officiers et les Stalag, camps de sous-officiers et de soldats. 39 000 d’entre eux y sont morts au cours de cette captivité de cinq ans, loin de leur Patrie et de leurs familles et 5200 ont été portés disparus.

La propagande nazie a essayé de faire croire que la « Campagne de France » fut alors une vraie partie de plaisir pour ses troupes. Elles ont en fait perdu 54 700 morts, et ont eu 111 000 blessés et 18 400 disparus. Ces chiffres, terribles aussi du côté allemand, démontrent à eux seuls que les combattants français, quand ils l’ont pu, se sont magnifiquement battus.

Le 18 juin 1940, le Général de GAULLE lance, depuis Londres, à la BBC, son fameux Appel destiné à tous ceux qui voulaient continuer la lutte. Il était également une réponse au discours d’abandon, prononcé la veille par le Maréchal Pétain. Cet Appel marque le début de l’épopée qui permettra à notre pays de retrouver son honneur.

Le 28 juin 1940, Winston CHURCHILL, qui sera décoré de la Croix de la Libération, à Paris par le général DE GAULLE, le 18 juin 1958, le reconnaît que « chef de tous les Français libres, où qu’ils se trouvent, qui se rallient à lui pour la défense de la cause alliée ».

Le 9 juillet 1940, la Croix de Lorraine devient le signe de ralliement des Forces Françaises Libres.

Le général de Gaulle s’adressant aux premiers Français Libres qui l’ont rallié leur a dit :

« Pour le service de la France, je vous demanderai votre sang ou votre vie, mais, en retour, ne me demandez rien, car je ne vous donnerai rien. » Les derniers engagements de français libres seront reconnus jusqu’au 31 juillet 1943.

A l’issue de la bataille d’Angleterre, le Premier Ministre Britannique a déclaré, à propos des pilotes qui y ont participé, avec, parmi eux, 14 français dont Jean DEMOZAY qui est inhumé à Beaugency :

« Jamais dans l'histoire des guerres un si grand nombre d'hommes ont dû autant à un si petit nombre ».

Des territoires français à travers le monde rallient bientôt le général de Gaulle qui déclare alors :

« Dans cette guerre mondiale et totale, dans cette guerre où tout compte, l'Empire français est un faisceau de forces capital ».

Le 2 août 1940, le général DE GAULLE est condamné à mort par le tribunal militaire permanent de Clermont-Ferrand pour « atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat et désertion à l'étranger en temps de guerre ». Beaucoup d’autres Français Libres seront, eux aussi, condamnés à mort par le gouvernement de Vichy.

Déserteur ! Charles De GAULLE, lui qui, le premier, a continué la lutte et a permis par le combat des français Libres et des résistants de l’intérieur de conduire la France à la victoire. Notre pays avait la 4ème armée du monde en 1945 avec 500 000 hommes sous les drapeaux. La France obtiendra ainsi, à l’ONU, créée le 25 juin 1945, un des cinq sièges permanents au Conseil de Sécurité qu’elle occupe toujours aujourd’hui et une zone d’occupation en Allemagne jusqu’au début des années 90.

Cette puissance retrouvée permettra également à la France d’être représentée :

- par le général Jean de LATTRE de TASSIGNY, à Berlin, le 8 mai 1945, lors de la signature de la capitulation allemande à la stupéfaction du maréchal nazi Keitel qui déclara alors : « comment, même les Français sont là » ?

- et par le général Philippe LECLERC de HAUTECLOQUE, à Tokyo, le 2 septembre 1945, lors de la signature de la capitulation japonaise à bord du cuirassé américain USS MISSOURI.

Ces deux chefs militaires français sont Compagnons de la Libération.

Le Général de GAULLE, dans un discours prononcé à Londres le 15 novembre 1941 devant les Français de Grande Bretagne, décrivait ainsi les Français Libres qui, les premiers, l’avaient rejoint :

« Nous sommes des Français de toutes origines, de toutes conditions, de toutes opinions, qui avons décidé de nous unir dans la lutte pour notre pays. Tous l’ont fait volontairement, purement, simplement. Car c’est à l’appel de la France que nous avons obéi. Au moment où tout paraissait crouler dans le désastre et dans le désespoir, il s’agissait de savoir si ce grand et noble pays livré à l’ennemi par la plus atroce trahison de l’histoire, trouverait parmi ses enfants des hommes assez résolus pour ramasser son drapeau. Il s’agissait de savoir enfin si, dans la nuit de la servitude, la nation ne verrait plus briller aucune lumière d’espérance française pour soutenir son esprit de résistance et faire la preuve qu’elle restait solidaire du parti de la liberté. »

Au cours de l’année 2010, la France commémorait le 70ème anniversaire de l’Appel lancé par le Général DE GAULLE, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940.

La Délégation du Loiret de la Fondation de la France Libre, avec le soutien de l’Ordre de la Libération, l’accord des familles des Compagnons et l’aide, souvent enthousiaste, des maires des communes concernées, a organisé 11 cérémonies d’hommage dans les villes et villages du Loiret où ils sont nés ou bien inhumés, pour faire connaître ces hommes et les unités combattantes Françaises Libres au sein desquelles ils ont combattu au cours de la 2ème guerre mondiale.

Nous souhaitions également faire connaître l’Ordre de la libération.

Le Général de GAULLE a signé le 16 novembre 1940 à Brazzaville, capitale de la France Libre naissante, l'Ordonnance n° 7, créant l'Ordre de la Libération.

L'admission dans l'Ordre était destinée " à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de son Empire ".

Au dos, cette " Croix de la Libération " qui ne comporte qu’un seul grade, porte la devise latine " PATRIAM SERVANDO VICTORIAM TULIT " " En servant la Patrie, il a remporté la Victoire "

Le ruban de la décoration, allie le noir du deuil au vert de l'espérance, qui symbolisaient l'état de la France en 1940.

Le général de GAULLE ou un membre du conseil de l’ordre, lors de la remise de cette décoration prononçait la phrase suivante : « Nous vous reconnaissons comme notre Compagnon pour la libération de la France dans l'honneur et par la Victoire ».

Le général DE GAULLE a été le seul grand maître de cet ordre. Le professeur François JACOB, prix Nobel de médecine en 1965 et ancien de la 2ème D.B. en est actuellement le 7ème chancelier.

18 unités combattantes.

5 villes (Paris, Grenoble, l’Île de Sein, Nantes et Vassieux en Vercors).

6 femmes et 1032 hommes ont reçu cette prestigieuse décoration dont 10 % n’avaient pas 20 ans en 1940. 70 sont étrangers et originaires de 25 pays dont des pays alliés : 5 anglais et 4 américains, ou de pays ennemis : 2 allemands et 4 italiens luttant contre l’hitlérisme et le fascisme.

271 ont été nommés à titre posthume. 43 ont été déportés. Le dernier a été, en 1960 et à titre posthume, le roi d’Angleterre, George VI, père de la reine actuelle, Elisabeth II.

Aujourd’hui, 36 d’entre eux sont encore en vie.

Parmi les Compagnons, 13 sont liés au loiret.

2 ont servi au sein des FAFL : le Colonel Jean DEMOZAY, inhumé à Beaugency et le Général Henry de RANCOURT de MIMERAND, né et inhumé à Cernoy en Berry.

6 ont appartenu à la 1ère DFL : Jacques BAUCHE, inhumé à Sury aux Bois, Philippe RAGUENEAU, né à Orléans, Jacques ROUMEGUERE, inhumé à Saint-Loup de Gonois, Charles de TESTA, inhumé à Malesherbes, André THOREAU, né à Boigny sur Bionne et Jean VOLVEY, inhumé à Ouzouer sur Loire.

3 ont appartenu à la 2ème Division Blindée du Général LECLERC : les docteurs Xavier GILLOT, inhumé à Epieds en Beauce, et Jean LAQUINTINIE, né à Orléans, le Général Jacques MASSU, inhumé à Conflans sur Loing.

1 a servi au sein des FNFL à bord du sous-marin mouilleur de mines « RUBIS » : Gontran GAUTHIER. Il est inhumé à Orléans.

Le dernier, lui aussi français libre, a combattu au sein de la Résistance Intérieure : le Colonel Marc O’NEILL. Il est inhumé au rond-point de la résistance en forêt domaniale d’Orléans.

Seuls les noms de deux Compagnons avaient jusqu’alors été donnés à une avenue et à un square. Dans 8 autres villes et villages où rien n’existait encore, des plaques ou stèles ont été dévoilées et le nom de l’un d’entre eux, Marc O’NEILL, a été donné à l’école primaire et à l’école maternelle de Lorris, commune où il repose. Trois plaques seront dévoilées en hommage aux 3 Compagnons nés ou inhumé à Orléans, sur l’esplanade de la France Libre, Place du général DE GAULLE à l’automne prochain. Cette installation n’a pu être faite en 2010 avec les travaux liés à la création de la 2ème ligne de Tramway.

Le Colonel de RANCOURT a accepté, en tant que DMD, la demande que je lui avais faite il y a un an. Un détachement militaire des différentes unités stationnées dans le département a été ainsi présent à chacune de ces onze cérémonies.

Monsieur DOLIGE, Président du Conseil Général, a également accepté une autre demande de notre Fondation. Une plaque a été dévoilée, le 11 décembre dernier, au Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris. Elle comprend les noms de ces 13 Compagnons, leur unité d’appartenance au sein de la France Libre et le nom de la ville ou du village où chacun d’eux est né ou inhumé.

Au cours de cette année exceptionnelle, nous avons réalisé ce que, dans un discours prononcé à Londres le 20 août 1940 à la Chambre des Communes, Sir Winston CHURCHILL, Premier Ministre Britannique avait prédit parlant des Français Libres. Il avait déclaré alors :

« Tous ces Français libres ont été condamnés à mort par Vichy ; mais le jour se lèvera, aussi sûrement que le soleil demain, où leurs noms, riches d'honneurs reconnus, seront gravés dans la pierre de toutes les rues et de tous les villages d'une France rendue à sa pleine liberté et à son ancienne renommée, dans une Europe sauvée ».

Anatole FRANCE disait :

« Ne perdons rien du passé. Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir. »

N’oubliez jamais toutes ces femmes et tous ces hommes qui, par leur combat, ont permis à la France de retrouver son honneur :

Les 1038 Compagnons de la Libération.

Les 54000 Français Libres pour la plupart très jeunes, car ils sont, comme les combattants de 40, comme ceux venus des colonies et à qui nous devons tant, les oubliés, pourtant glorieux, de la période la plus tragique de notre histoire. Leur combat était un message pour l’avenir car ils portaient tous des valeurs humaines qui sont parmi les plus belles : le courage, l’abnégation, le dépassement de soi, l’intérêt général, puis, après la guerre, la discrétion quant à leurs exploits. Ces valeurs ont conduit beaucoup d’entre eux jusqu’au sacrifice. 338 Compagnons de la libération sur les 1038 sont morts au cours de cette guerre.

N’oubliez jamais non plus ce que tous ces combattants de la 2ème guerre mondiale nous ont légué de plus précieux : le fait de vivre dans un pays libre au sein d’une Europe enfin en paix.

Je vous remercie de votre attention.